Zante
En arrivant, nous hésitons entre mouillage et port, mais Agios Nikolaos est petit, et son quai très accueillant grâce à Dimitris qui enlève son bateau pour nous laisser la place. Cerise sur le gâteau, c’est gratuit, avec eau et électricité.
Du coup nous irons prendre l’apéritif dans sa Taverna.
Le gâteau, ce sera celui de Jean Paul qui fête ses x7 ans chez Dimitris. Un peu ronchon après deux nuits courtes, mais ouf, personne n’a omis de l’appeler, et les péripéties sont oubliées devant l’ouzo et la tablette.
A peine amarrés, un papy, sur un triporteur plus vieux que lui, vient nous proposer son miel, huile d’olive, vin, citrons.
Le lendemain, les orages prévus arrivent, et zèbrent le ciel d’éclairs certes lointains, mais qui se rapprochent. Petit jogging sous la pluie avec Micheline qui paraissait décidée avant de partir, mais dont la motivation a fondu aves les hectomètres de cotes.
Dans l’après midi, sous une pluie versée par un bon Dieu pissant et hurlant de colère après le Brexit, (à plus de 35 Nœuds tout de même) c’était un semblant de chaos le long du quai, avec un bateau français, dont la chaine trop courte n’a pas tenue et qui poussait les autres ! séquence dépannage, en slip sous la douche céleste à reprendre les amarres. Quelques minutes plus tard tout était revenu dans l’ordre !!! Dans la nuit, rebelotte, mais moins fort, si bien que je ne m’en suis pas rendu compte !!! Jean Paul, était évidemment sur le pont pour surveiller son ancre et ses amarres. En fait, il n’était plus sur le pont, mais dans l’annexe
à 2h du mat, pour la vider, des fois qu’elle coulerait. Le lendemain je vais mettre une 2° ancre pour Jean Paul, inutile, sauf comme thérapie anti-stress ! Quoique …
Martine : « où es tu Jean Paul ? »
Question tout à fait inutile : Tout le monde sait bien (sauf Martine qui malgré leurs 22 ans de mariage, ignore encore le passe temps favori de son Jean paul) que dès qu’il a une minute, hormis la sieste, il est en train de vérifier ses amarres, où surveiller la chaine si par hasard l’ancre ne tenait plus. La seule alternative à ces 2 activités, serait qu’il surveille l’arrivée d’un éventuel voisin de quai, qui comme chacun sait, ne sait pas manœuvrer et se prendrait dans sa chaine, ou heurterait Capo Rosso sans avoir
mis de pare-battages.
Cette étape ne devait durer que 2 jours, le temps de laisser passer l’orage et Jean Paul fèter son année de plus. De plus Martine était la seule a ne pas avoir de réseau, malgré son super Samsung. Elle finira par trouver un arbre où les communications passaient. Elle put donc continuer ses consultations, et nous rester dans ce petit paradis.
Visite à ne pas manquer : les Bue Caves.
Lundi, nous louons à Dimitris une voiture pour visiter l’ile et sa capitale Zakintos.
Paysage aride et sec par endroits
Visite à hauteur des blues caves où des belles villas et
moulins nous attendent dans un panorama époustouflant
Petit village où l’on fait une halte pour ses tapis.
Arrivée à Zakintos, grande ville agréable avec un port
d’eaux turquoises
Belle place pour virée nocturne et pas loin du centre-ville et du port
Zakintos : côté mer où on recherche un mouillage pour la suite de notre périple
Les rues du centre-ville
Dans les rues de Zakinthos, Capitale de Zante à 15 km de notre hameau Agios Nikolaos
Baie de Laganas : Ibiza made in Greece
Nous retournerons ensuite avec le zodiac revoir les Blue Caves
Le 1° juillet, ce n’est pas sans émotion que nous quittons la Grèce et nos amis Martine et Jean Paul. Quitter est un bien grand mot, car à peine les amarres larguées, je dois aller aider Jean Paul à récupérer ses ancres, et laisse donc Carpe Diem aux mains de ma petite blonde qui s’en sort fort bien toute seule à tourner dans le port, en attendant que je ne regagne le bord. Direction la plage du shipwreck, puis Adieu la Grèce.
Au fait, avez-vous remarqué que Carpe Diem a changé de chapeau de soleil ?
Nous partons pour 280 miles vers Catane.
Le vent a l’air de nous soutenir cette fois ci, et nous n’utiliserons pas le moteur… Du moins jusque la nuit, car le reste se fera sans
vent !
Au petit matin, des dauphins lassés de nous bouder depuis Prevezza, (sans doute avais je heurté leur Ego par mon message sur ce site), viennent jouer à l’étrave de Carpe Diem.
Samedi, en fin de journée, me prend l’envie folle de bricoler, et à 150 miles de toute terre, j’arrête le moteur, et redémonte le
tourteau pour enlever la poulie de l’alternateur d’arbre. Même pas peur de désaccoupler l’inverseur et l’arbre au milieu de nulle part ! (en fait lors d’un contrôle, je m’étais aperçu que l’alignement était mauvais, et l’arbre vibrait énormément, risquant d’endommager le joint tournant, et ce n’est pas vraiment par plaisir que je me salis les mains avec 35° dans le bateau). Retour
à la case départ, sans cet alternateur d’arbre. Dommage. (1 heure pour tout défaire et tout remonter, je commence à avoir de l’entraînement,ce n’est jamais que la 4° fois que je redémonte cet accouplement depuis notre départ).
Eole, pour nous féliciter de ce voyage, décidera de nous donner un coup de pouce, et les 60 derniers miles se feront grace à lui, et son souffle puissant (jusque 33N au près, ca réveille !)
Ptit commentaire de la blonde : entre JP aux amarres, et le capitaine la tête dans l’alternateur d’arbre, Martine « où est Jean-Paul ? » et Micheline « qu’est ce qu’il fait encore la tête dans son moteur», on est pas arrivé !!!
Satisfaction du jour : le dessal, qui nous a rempli vaillamment le réservoir laissé vide pour cause de mauvaise eau de Zante.
Voilà, la page Grèce est tournée. 2 mois superbes se sont écoulés. Une pensée pour les absents, dommage que pour diverses raisons, Jean Pierre et Daniel n’aient pu se joindre à nous pour en profiter, mais je ne doute pas que Moana et Lipari piaffent d’impatience pour rattraper leur retard.
Après 2 mois de débourrage, Capo Rosso est prêt pour le reste de sa croisière seul. Il a encore un mois pour profiter de ces eaux
cristallines, avant de rejoindre la Sicile. Bonne croisière à vous deux, et à bientôt (dans quelques mois) dans d’autres eaux au moins aussi idylliques : les caraïbes .
Sans oublier les gratouilles de la foufouille
C’est avec beaucoup d’emotion que nous quittons notre Amiral et son petit mousse Micheline, sachez que nous avons vécu deux mois magnifiques et inoubliables, très intenses’ Heureusement nous avons toujours eu cet ami comme un phare marin qui nous a aidé toujours ā trouver le bon chemin’ Maintenant nous continuons notre route et rencontrerons certainement Ottilia dans les îles Méganisis. Espérons une rencontre sur 2017 dans les Antilles.
magnifiques photos et reportage très interessant et vivant bisous
Merci encore pour ce récit et photos fantastiques. Tu es très doué pour raconter… un plaisir à te lire. Un gros bisou à ma Cops qui me manque…
encore de superbes photos !!! les pts veinards !!!
christian, notre ecrivain en herbe !!! tres doué pour l’ecriture
l’eau est tellement belle que meme moi, j’ai envie de plonger…
vous me manquez
gros bisous