Palerme – Capo Zafferano
10 miles au moteur, principalement dans la baie de Palerme.Pas de vent !
L’arrivée au Capo Zafferano est bien belle, et petite baie juste après, pour jeter l’ancre dans le noir, pour s’apercevoir au réveil le lendemain que l’endroit est bien beau et calme. Petit déj au mouillage ensoleillé, avant de partir pour Sant Agatha di Militello.


Capo Zafferano – Santa Agatha di Militello
Encore une journée au moteur, faute vent ! Si, tout de même 2 heures de voile !!!
La cote n’est pas mal, avec de nombreuses vallées qui ont nécessité de très nombreux ponts, et villages perchés !



Arrivés à Militello, un marinero nous attendait sur le ponton de la marina. Une fois amarré, il nous donne le prix de la nuit : 65 €.
C’est trop cher, alors il nous dit que l’on peut se mettre sur ancre dans la baie. Nous larguons donc les amarres pour mettre l’ancre à 300 m du ponton. Nuit aussi calme qu’à la marina, et cela gratuitement.
Voici notre trajet du jour :
Réveil avec le soleil. Départ pour Milazzo.


Santa Agatha di Militello – Milazzo
La journée démarre au moteur, mais une fois le capo d’Orlando passé, on peut mettre les voiles. Enfin une journée en mer à la
voile !!! Un petit vent agréable qui nous permet de bien avancer. Dans l’axe de la route, il nous oblige à tirer des bords, et notamment de passer non loin de l’ile de Vulcano.
En arrivant près du capo Milazzo, le vent étant de Nord-Est, je décide d’aller poser l’ancre dans la petite baie juste sous le cap, versant Ouest. Cette baie reste profonde jusque quelques mètres du bord. Nous mouillons l’ancre à moins de 50 mètres de la rive où 2 baigneurs profitent de l’eau à 22°. Nous sommes au milieu de filets de pécheurs, et ne restons donc pas dans ce mouillage certes joli, mais piégé ! C’est reparti donc pour le tour de la pointe, et en approchant Milazzo, je me rends compte que la zone de mouillage que je convoitais est impossible car truffée de corps morts pour petits bateaux. Nous poussons donc plus loin, le long de la plage, entre un remorqueur et 2 voiliers à l’ancre.Certes, la houle rentre un peu, car elle vient du large, mais selon mes fichiers, le vent doit tomber et revenir du sud, faible, ce qui devrait annihiler la houle.
Voici notre trajet du jour :

En effet la nuit fut paisible. Enfin jusque 5h30 du matin, heure de l’alarme du réveil !!! En effet, il faut partir pour le détroit
de Messine qu’il vaut mieux passer avec le courant favorable. J’avais donc calculé, en fonction de l’heure de marée à Gibraltar, l’heure du passage à Messine, donc l’heure de départ de Milazzo : 5h30 !!! c’est tôt, surtout en vacances.
Milazzo – Taormina
Le départ ayant eu lieu à 5h30, les premiers miles se font au moteur, faute de vent. Mais celui-ci arrive et nous permet d’avancer et de faire des pointes à plus de 9 nœuds. Réduction de voilure donc, afin d’aborder le détroit avec une meilleure manœuvrabilité.

Une fois dans le détroit, le vent refuse, et c’est donc au moteur que nous avançons environs 8 nœuds sur le fond, moteur au ralenti soit moins de 5 nœuds sur l’eau ! Par endroit l’eau semble bouillonner, signe de différences de courants.




Une fois Messine passé, en quelques dizaines de mètres, la SOG tombe à 4,6 nœuds. Ca y est, maintenant à nous de nous débrouiller sans courant. La suite se fera toujours au moteur sans vent, sous un temps grisonnant qui deviendra pluvieux pour le reste de la journée. Dommage car Taormina doit être bien joli sous le soleil, que ce soit sa ville perchée avec funiculaire, ou ses criques entourant Isola Bella.



Nous jetons l’ancre le long de la plage de plusieurs kilomètres où se trouvent déjà un voilier, un yacht et un paquebot. Après
quelques minutes de repos bien mérité du au réveil matinal, séquence mécanique pour remettre en état le moteur de l’annexe qui refusait de fonctionner depuis la Corse. Une fois le carburateur démonté, nettoyé, et remonté, tout est enfin OK. Petit apéro dans ce décor enchanteur sous les lumières de la ville, puis dodo.

Le mouillage est calme…. Jusque 2h du matin où la houle se fait sentir. A 3h cela devient fatiguant, énervant, et je me lève pour regarder les solutions qui s’offrent à nous. ½ heure plus tard, la houle ayant un peu baissé (c’est très subjectif), je me recouche, mais à 4h, n’y tenant plus, je mets en route direction Catane, sans vent, mais avec des averses. 4,5 heures sous le régime de pluies, au petit matin, il y a mieux !!!
Voici notre trajet du jour :
Taormina – Catane
Ces quelques heures de navigation me permettent de chercher via Google Maps, l’endroit où nous allons nous poser, afin de pouvoir visiter cette ville, et y accueillir Loïc et Leanna. Un morceau de quai, non loin des pécheurs, me semblait bien. L’arrivée à Catane est facile, il suffit de dépasser la longue jetée. Ce port est bien protégé.


Une fois arrivés, la place convoitée semble un mauvais plan, en effet le quai est bien trop haut pour nous. Nous tournons donc pour choisir une marina, et nous amarrons enfin avec l’aide du marinero, pour un tarif de 55€. Les italiens sont toujours très sympa,accueillant, et aidant lors de l’arrivée dans leurs marinas.